THE FMI / IMF une entité supranationale

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Les États-Unis sont le contributeur principal du FMI, et possèdent ainsi 16,79 % des droits de vote. L'Union européenne possède 32,1 % des droits de vote].

Les 10 premiers pays, qui représente plus de 50 % du PIB mondial, ont la majorité des droits de vote alors que le FMI compte 185 pays membres.

Ce qui fait dire aux détracteurs du FMI qu'il est un instrument au service des grands pays, qui financeraient le FMI pour imposer les vues économiques de l'organisation sur les pays qui choisissent d'avoir recours aux financements du FMI. Ce système de vote censitaire est critiqué, notamment par les tenants de la mondialisation démocratique.

Selon une règle tacite, le directeur du FMI est un européen (l'Europe se choisit un candidat susceptible de recueillir l'approbation du conseil d'administration), alors que le président de la Banque mondiale est un américain.

Les critiques pensent que les conditions négociées avec le FMI, une entité supranationale, sous forme de plans d'ajustement structurel limitent la souveraineté des économies nationales en encadrant certains aspects de la politique de l'État.

Ils critiquent aussi l'impact de ces plans sur l'économie.

De leur point de vue, l'action sur les salaires diminue d'autant le pouvoir d'achat nominal, la privatisation des entreprises publiques réduit la capacité de l'État à intervenir.

De plus l'augmentation des importations mettrait souvent à mal les économies locales des systèmes de production traditionnels.

Selon eux, certains de ces plans, en entravant la réforme des terres agricoles tout en incitant à accroître le commerce des denrées agricoles, seraient parmi les causes des flux migratoires vers les villes, de l'extension des bidonvilles et de la pauvreté et de l'émigration vers les pays du Nord.[réf. nécessaire]

Ces plans sont aussi tenus pour responsables de la stagnation économique qui a frappé certains des pays qui les ont appliqués. Par exemple, la suppression ou la diminution des aides publiques pour l'éducation aurait dans certains pays handicapé la formation et nuit à la croissance.

De même, des suppressions de programmes de santé auraient laissé le SIDA dévaster des populations, ainsi que l'économie en décimant la main-d'Å"uvre.

**Retrait du Venezuela**
Le 1er mai 2007, le président du Venezuela, Hugo Chavez a annoncé son intention de retrait de son pays de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international avec ces mots: « Il vaut mieux que nous en sortions avant qu'on nous ait pillés » et ce après avoir remboursé sa dette auprès du FMI en 2006.
le FMI a subi un second revers en Amérique Latine, notamment en Argentine.

Lionnes, May 12 2008, 3:33 PM

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