violence politique/massacre des mulatres

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L'autoritarisme brutal redevint la norme, entraînant des successions de révoltes.

Le nouveau président, Salnave, EXITA dès octobre 1867 la population contre la chambre des députés et ferma celle-ci. Le Nord, puis le Sud du pays firent sécession en 1868. Des groupes de paysans armés, appelés CACOS s'organisèrent dans le Nord. Toujours prêts à la révolte, ils constitueront pendant un demi-siècle l'épée de Damoclès de tous les dirigeants, y compris de ceux qui s'appuieront d'abord sur eux pour accéder au pouvoir.

Plusieurs coups d'état se succédèrent.

L'incurie était telle qu'en juin 1872, le gouvernement Allemand utilisa la force militaire pour que l'État Haïtien remboursât une dette envers des citoyens Allemands.

**Massacres De 4,000 Mulâtres**.

En septembre 1883, devant une insurrection Bourgeoise à Port-au-Prince, le président noir Lysius Salomon fit massacrer 4 000 mulâtres.

Il fallut la menace d'une intervention étrangère pour que le calme revint.

Salomon, néanmoins, sut rétablir les finances du pays ; il acheva le paiement de la dette.

Il développa l'enseignement secondaire et rural.

Devant une double révolte de Port-au-Prince et des CACOS, il dut s'exiler en août 1888.

Claude, March 18 2008, 3:40 AM

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