Une Négociation Express Avec Les Taxis

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Les chauffeurs de taxis de l'ouest ont procédé à un véritable coup de force hier matin, bloquant des centaines de touristes américains à peine descendus de leur bateau de croisière. Ils ont obtenu en partie satisfaction après une négociation express.

"Jessica n'y comprend rien. Venue tout droit du Texas, la jeune croisiériste attend au soleil depuis déjà un bon moment et regarde s'agiter sous ses yeux une vingtaine de chauffeurs de taxis.

Ils débattent avec le président de leur syndicat, Ary Claude Caro, arrivé en catastrophe pour tenter de limiter les dégâts. Ses homologues bloquent en effet depuis une heure déjà la sortie du port où est amarré pour la journée un immense bateau de croisière nord américain.

L'homme enchaîne les coups de fil. Il doit convaincre les autorités de la CCI de laisser descendre les taxiteurs jusqu'au quai, ce qui leur est interdit depuis déjà plusieurs mois. "Trois par trois", dit-il dans un premier temps.

Hué.

Nouveau coup de fil. "Cinq par cinq".

Les chauffeurs acceptent de lever le camp, provisoirement.

Ils attendent avec impatience une réunion d'urgence qui doit se tenir dans la semaine avec les responsables du tourisme réunionnais.

Ils demandent en effet la suppression des navettes mises en place pour les liaisons gare maritime/Sant-Gilles et gare maritime/Saint-Denis.

Actuellement hors département, Eric Magamootoo, le président de la CCI, gestionnaire du Port, a vivement réagi hier après-midi, parlant d'une bande de "gazés qui prennent en otage les touristes", de "deux ou trois énergumènes qui croient que le port est à eux".

"C'est un bateau cinq étoiles, la plus haute gamme et ses passagers ont vu deux ou trois taxis leur barrer la route comme si on était à Haïti. Je suis scandalisé".

En réalité, il n'y a pas eu de réelle tension hier matin à la sortie de la gare maritime.

Seuls quelques touristes manifestaient une certaine impatience, s'en remettant au bus de ville.

Certains s'étonnaient également des tarifs demandés par les chauffeurs, une fois le blocage terminé.

"On nous a dit 100 euros pour l'aller-retour à Saint-Gilles", se plaignait un couple de Québécois qui gardait malgré tout le sourire et le sens de l'humour: "Ça crée quand même de la frustration parce que nous ne restons qu'une seule journée. Surtout chez les Américains, c'est pas l'amour fou avec les Français. Moi je leur dis: hey, vive la Possession", dit-il, mimant dans un grand éclat de rire un geste quelque peu déplacé"
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Ti Maurice, April 29 2008, 1:37 PM

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Messages in this topic

qu'il est con cep'tit male Pardon! qu'ils sont cons ces pauvres types, comme dirait sacorzy. ces informations viennent... read more >
Aboushalom, 29-Apr-08 5:22 pm

 

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