Haiti: Les expulsés des pays Nord-américains

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L'historien français Christophe Wargny reconnaît le poids des délinquants, d'origine Haïtienne, déportés par les pays Nord-américains dans l'alimentation du phénomène de l'insécurité en Haïti, dans une interview à Radio France Internationale (RFI) « Ce sont presque exclusivement des enlèvements crapuleux, même si certaines bandes peuvent parfois se réclamer de l'ancien président Aristide.

Mais, c'est essentiellement crapuleux et c'est aussi alimenté par le fait que les Américains expulsent les délinquants haïtiens vers leur pays d'origine », considère Christophe Wargny dans cette interview à RFI. Opinant sur le regain des enlèvements crapuleux à Port-au-Prince.

Christophe Wargny, estime que, tant qu'on n'a pas trouvé des solutions de front, cette situation d'insécurité perdurera en Haïti.
Auteur de « Haïti n'existe pas », Wargny affirme que « dans une île qui n'a pas besoin de cela », les déportés apportent leur cerveau aussi bien que leur capacité de nuire.

Christophe Wargny s'en est, par ailleurs, pris à la classe politique haïtienne qui, à ses yeux, est « une classe politique qui ne vaut pas grand-chose ».

En Haïti « un certain nombre d'élus cherchent sans doute à se placer, à montrer qu'ils sont proches des préoccupations populaires », admet Wargny.

Pourtant, ils n'ont rien fait, selon lui, pour améliorer les conditions de vie de la population.

Avec ses milliers de casques bleus et policiers, la Mission de stabilisation des Nations Unies en Haïti (Minustah) serait inefficace, aux yeux de Christophe Wargny.

« La productivité de la Minustah avec ses 9 mille soldats et policiers est une productivité très faible », juge Wargny.

De sources officielles, de janvier à mars 2008, une soixantaine de cas d'enlèvements ont été recensés en Haïti, la plupart à Port-au-Prince, la capitale.

De retour à Port-au-Prince, le mardi 11 mars 2008, après sa participation au Sommet du Groupe de Rio à Santo Domingo, le premier ministre Jacques Edouard Alexis a indexé les déportés nord-américains dans l'intensification du phénomène du kidnapping en Haïti.
Des informations laisseraient croire que certains kidnappeurs, en costume, ne peuvent même pas s'exprimer en Créole ni en Français, les deux langues officiellement reconnues par la Constitution haïtienne.

Des informations, relatives au kidnapping et attribuées aux services de sécurité des Nations Unies, seraient en circulation sur Internet.

De telles informations sont démenties par la Minustah dans un communiqué publié le 11 mars 2008.
« Le service de sécurité des Nations Unies n'a pas émis une telle note, ni les consignes qui l'accompagnent », écrit la Minustah qui annonce l'ouverture d'une enquête pour identifier l'origine et l'auteur de ces informations.

Claude, March 17 2008, 2:53 AM

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