Le cas Dalembert

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Ils sont légion les sportifs haïtiens évoluant en Europe ou aux Etats-Unisqui restent sur leur faim de ne pouvoir un jour porter les couleurs nationales dans les compétitions officielles.

Dalembert est l'un de ceux-là.

Son plus grand regret est de ne pas faire partie d'une sélection nationale olympique de basket-ball.

Il l'intègrerait volontiers et avec toute son âme, a laissé entendre le joueur de Philadelphie aux journalistes lors de son passage en Haïti dans le cadre de la tournée programmée par l'UNICEF.

Le cas Dalembert n'est pas unique.

En Haïti, les autorités sportives n'ont pas toujours établi de liste provisoire ou définitive de nos talents à l'étranger.

Souvent, elles les ignorent, faute de mettre en marche un processus administratif qui fait son chemin et qui tient compte de nos réels besoins en ressources humaines pour mieux nous représenter à l'échelle internationale.

Dans ce contexte, un recencement de nos valeurs sportives ici et là n'est pas une oeuvre négligeable.

Bien au contraire.

Le Nouvelliste, October 5 2007, 6:11 PM

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