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Mirlande Manigat s'offre un meeting à Cité Soleil, malgré un incident ayant fait un mort
22/02/2011 11:32:00 Auteur(e) La Redaction
Taille de la police:
Sélectionner une langue&#8203;&#9660;La candidate démocrate-chrétienne, qui entend ratisser large, poursuit son offensive de charme dans les bidonvilles pro-Lavalas et a été accueillie lundi par plusieurs milliers de personnes ; entre alliances et réconciliation politique, Mme Manigat a fait miroiter devant les pauvres de Cité Soleil une transformation sociale possible

Plusieurs milliers de personnes ont assisté lundi après-midi à un meeting de la candidate Mirlande Hyppolite Manigat, peu après un incident ayant fait un mort par balle, à Cité Soleil (banlieue nord de Port-au-Prince), fief de Lavalas où pour la première fois depuis des années un parti de l'opposition organisait un rassemblement.

"On ne gouverne pas un pays avec les pieds, mais avec la tête et le coeur", a répété la démocrate-chrétienne qui s'est engagée, si elle accède le 20 mars à la présidence, à changer radicalement les conditions de vie de la population du plus grand bidonville d'Haïti.

Vêtue d'un t-shirt à son effigie et coiffée d'une casquette à l'image des membres de son état-major de campagne, Mme Manigat, qui était entourée de plusieurs enfants en bas âge du quartier de Brooklyn, a promis de s'attaquer aux problèmes de l'éducation classique et professionnelle, de la santé et de la condition féminine.

La prétendante à la succession du Président sortant, René Préval, a néanmoins tenu à mettre la population de Cité Soleil en garde contre les promesses électorales irréalistes, égratignant au passage son rival Michel Martelly partisan de changements rapides à tous les niveaux.

"Méfiez-vous de ceux qui disent que tous les problèmes seront résolus tout de suite", a-t-elle dit devant le commissariat de police où se tenait le meeting.

Appelant l'assistance à se choisir comme boussole la tolérance, la moralité et l'amour dans une zone d'extrême pauvreté souvent caractérisée par la violence criminelle des gangs et le déchaînement des passions politiques, la professeure de droit constitutionnel s'est dite déterminée à mettre Cité Soleil sur la voie de la "lumière".

Elle a salué ses propres partisans, mais aussi ceux de "Tèt Kale" (le nom que revendique son rival Michel Martelly) et de "Titid", allusion au surnom affectueux de l'ex-Président Lavalas exilé en Afrique du Sud et dont le retour serait imminent.

Quelques individus hostiles qui gesticulaient dans la foule n'ont pu perturber le déroulement du rassemblement précédé d'un grave incident au cours duquel des membres d'un gang ont abattu un homme en rançonnant des passants.

Les Sénateurs Evallière Beauplan et Youri Latortue ont présenté Mirlande Manigat comme la prochaine Présidente d'Haïti.

Parlant de "Sweet Micky" sans le nommer, le parlementaire du nord-ouest, issu du courant Lavalas, a déclaré que le candidat rival, souvent associé aux anciens militaires et duvaliéristes, n'aurait pas droit de cité dans le vaste bidonville si Aristide se trouvait aujourd'hui en Haïti.

Le même Evallière Beauplan a invité les haïtiens à imiter le Brésil et l'Argentine, deux pays dont les footballeurs sont vénérés en Haïti, et qui ont chacun à leur tête une femme, Dilma Rousseff, pour le premier et Cristina Fernàndez de Kirchner, pour le second.

Pour capter des voix à Cité Soleil, la campagne Manigat semble miser sur certains alliés sûrs comme Ronique Joseph, épouse de l'ancien maire Lavalas, Fritz Joseph, qui a exhorté les habitants de Brooklyn à porter au pouvoir la dirigeante du RDNP. Ou encore un leader protestant local qui est intervenu, sans oublier Charlot Jacquelin Junior, fils d'un militant du même nom dont la disparition sous le Conseil national de gouvernement (CNG) d'Henry Namphy, en 1986, avait défrayé la chronique.

Mirlande Manigat, qui en était à son deuxième déplacement électoral dans les bidonvilles de Port-au-Prince, après Solino jeudi dernier, cherche aussi à faire le plein dans sa famille politique naturelle en vue du second tour. Son ancien dauphin, le professeur Lionel Desgrange, longtemps en froid avec elle, était bel et bien à ses côtés.

Se frayant difficilement un chemin dans la foule, la candidate s'est rendue au commissariat de police où elle s'est entretenue avec les agents de l'ordre avant de quitter Cité Soleil, sa commune de résidence.spp/Radio Kiskeya

Mendy, February 22 2011, 10:35 AM

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