HAITI, un cas de Genocide qui ne restera pas impuni

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HAITI, un cas de Génocide qui ne restera pas impuni.

(M. Préval est le bourreau du peuple haïtien.)

On parle de GÉNOCIDE dans le cas ou des actions ont été entreprises et ces actions ont causé du tort à un nombre important de personnes ou à un segment d'une population ou à un groupe ethnique.

Ces actions participent à un acte de GÉNOCIDE si elles ont été perpétrées pour des raisons politiques, sociales, économiques, ou religieuses.

L'acte de GÉNOCIDE constitue une grande violation des droits humains d'un peuple et un déni d'humanité.

Parmi les actes de GÉNOCIDE les plus connus, il faut citer celui découlant de l'action des nazis, au service d'Adolphe Hitler, contre le peuple juif d'Europe.

En effet, les juifs ont été éliminés massivement et systématiquement dans des camps de concentration et dans des chambres à gaz dans le cadre de la solution finale visant à exterminer ce peuple.

Les principaux chefs nazis responsables pour ce crime contre l'humanité ont été jugés et condamnés par un tribunal international à Nuremberg, en Allemagne, après la Deuxième Guerre Mondiale.

Plus récemment, le tribunal International de la Haye, en Hollande, a jugé et condamné aussi plusieurs personnalités connues pour crime contre l'humanité.

C'est le cas pour le leader serbe, Slobodan Milosevic et du procès du leader libérien, Charles Taylor.

L'acte que poursuit M. Préval et le gouvernement haïtien s'apparente à un GÉNOCIDE pour plusieurs raisons.

Comme nous l'a dit un spécialiste dans le domaine :

« On n'a pas besoin d'une troupe armée de mitraillettes pour tuer 100,000 personnes et commettre un acte de GÉNOCIDE...

le seul fait pour un gouvernement d'avoir choisi délibérément de ne rien faire pour sauver des vies en danger dans la population quand il avait les moyens ou pouvait obtenir le support pour le faire rentre dans le cadre d'un acte de GÉNOCIDE

En effet, les actions de M. Préval et de son gouvernement ont entraîné la mort de dizaines de milliers de personnes et pourraient continuer à causer encore davantage de victimes.

Car, il faut considérer le cas où un cyclone déferlerait sur Haïti, en frappant les zones où se trouvent les centaines de milliers de déplacés du séisme du 12 janvier dernier qui vivent dans des abris précaires.

En fait, ce serait un acte de GÉNOCIDE.

Car, M. Préval a choisi de laisser ces personnes sous les tentes et de les avoir à proximité de Port-au-Prince, la capitale, pour des raisons lucratives et politiques.

Cette décision fera du tort, pas à une ou deux personnes, mais à plusieurs dizaines de milliers de personnes et à la nation haïtienne.

Donc, il doit être jugé pour cet acte de GÉNOCIDE.

Nous devons rappeler que Président Préval savait que Port-au-Prince était menacée d'être frappée d'un cataclysme et qu'il y avait un risque que la population soit décimée massivement.

Durant les deux années qui ont précédé ce séisme, il y a eu des secousses telluriques répétées et les spécialistes haïtiens et étrangers ont averti le gouvernement de l'éventualité qu'un séisme important frapperait le pays et que ce serait un désastre par rapport à l'état dans lequel vivait la population de la capitale.

Président Préval et son gouvernement ont fait la sourde oreille et même semblaient se moquer de ces prévisions, pourtant venues de scientistes très crédibles et dont certains travaillaient même pour le gouvernement.

Durant le régime de transition qui a précédé le gouvernement Préval, le Ministère de l'Intérieur, dont nous avions lors la tutelle, avait lancé plusieurs programmes pour améliorer les conditions de vie et la protection de la population de la capitale haïtienne.

En fait, la capitale, Port-au-Prince, avait une densité de population si élevée que cela représentait, à elle seule, une bombe à retardement qui pouvait exploser sous l'effet des intempéries ou d'un séisme en occasionnant des milliers de morts.

Mais, la réalité allait dépasser l'imagination.

Car, le séisme du 12 janvier dernier a fait des centaines de milliers de morts et de victimes de toutes sortes.

M. Préval, dès son avènement au pouvoir, avait mis fin au programme de la Déconcentration de la capitale et la majorité des 64 projets en cours, tels que la construction des complexes administratifs pour chaque département géographique du pays, n'ont pas été complétés. Ces projets et ces complexes administratifs avaient pour but de doter les provinces d'un minimum d'équipement et de faciliter le déplacement de la population de Port-au-Prince à trouver l'encouragement et l'encadrement nécessaire pour s'établir dans les provinces.

Même le plan mis en place pour renforcer les services de la protection civile en accord avec le Southern Command, avait été bloqué.

Car à chaque fois que le pays était sujet à un désastre important, il fallait faire appel à une intervention des voisins de la région et plus principalement aux services de la base américaine de Guantanamo.

Ainsi, pour éviter les délais que cela impliquait et être prêt à tout moment, un accord prévoyait la mise en place d'une unité de protection civile moderne et équipée à la capitale.

M. Préval avait choisi de donner l'espace réservé pour cette unité au Vénézuela et mettre fin ainsi à ce projet.

Donc, les actions de M. Préval ont ainsi privé plusieurs dizaines de milliers de blessés des soins dont ils avaient besoin immédiatement après le séisme pour rester en vie. C'est un acte de GÉNOCIDE.

Dans les jours qui ont suivi le tremblement de terre, Président Préval et son cabinet ont tout bonnement abandonné la population à son sort. Ainsi, la rumeur a persisté qu'ils s'étaient sauvés du pays ou qu'ils avaient tous péri sous les décombres.

Il n'en était rien de cela. Car, quand M. Préval a émergé du trou où il s'était terré, il eut à déclarer qu'il n'a pas voulu parler ni au Président Américain, Barak Obama, ni au Président Français, Nicolas Sarkozy, (les deux les plus aptes à envoyer des secours pour les blessés), car pour lui ses alliés sont le Vénézuela et l'Iran...

Donc, Président Préval avait choisi d'abandonner son peuple qu'il avait juré constitutionnellement de servir et a condamné des milliers de blessés à périr par faute de soins.

Il a commis ainsi, un acte de Génocide.

Ensuite, la population, s'étant vu abandonner par le gouvernement qui était sensé être là pour la protéger, avait choisi de quitter la capitale, spontanément, pour aller se refugier en province.

Le Maire de la commune des Abricots, le professeur Jean-Claude Fignolé a parlé de « l'indignité d'un pouvoir central qui de plus en plus s'est absenté de ses territoires de responsabilité ».

En effet, M. Préval et son gouvernement, au départ, ont supporté cette démarche.

M. Préval a même parlé de la possibilité d'un nouveau séisme d'intensité supérieure et des risques que courent les centaines de milliers de sans-abri dans la capitale vivant dans des situations précaires.

Ensuite, lui et son gouvernement se sont ravisés, car ils ont considéré que même face aux périls imminents d'une saison cyclonique brutale, une déconcentration de la capitale allait à l'encontre de leurs intérêts politiques et des intérêts lucratifs de leurs alliés. M. Préval pense que les sans-abri représentent un électorat captif qui pourrait voter pour le poulain qu'il a choisi pour le succéder. Entretemps, ses acolytes, les principaux pourvoyeurs en marchandise et en service du gouvernement, sont en train de faire des affaires en or sur le dos des sans-abri.

C'est tout cela qui doit être mis au compte de l'acte de Génocide.

Alors, comme M. Préval et son gouvernement l'avaient fait pour mettre fin au programme de la Déconcentration de la capitale qui était lancé avant leur avènement au pourvoir, ils allaient farouchement s'opposer aussi au déplacement de la population.

M. Préval allait lui-même monter au créneau pour montrer qu'il était préférable que tout le monde reste à la capitale, malgré l'absence d'un support réel pour protéger les sans-abri des intempéries et des conséquences désastreuses qui pourraient en découler.

Il a même cherché à encourager ceux qui étaient déjà parti à y revenir, en faisant courir le bruit que le gouvernement allait donner une maison à tous ceux-là qui avaient une tente.

Ils ont été même jusqu'à menacer de sécession les maires qui défendaient la thèse qu'on devait organiser un accueil pour les sinistrés dans les villes de province.

Des lettres émanant du Ministère de l'Intérieur pourront témoigner de ce fait. Finalement, comme dans la Solution Finale, M. Préval et ses acolytes ont atteint leurs objectifs de créer des camps concentrant une population dépassant plus de 1.5 million de personnes, livrées à la merci du prochain cyclone, ou pour leur malheur, du prochain tremblement de terre.

Le tremblement de terre qui a secoué Haïti le 12 janvier dernier, a laissé derrière lui, ruines et désolation.

En effet, la grande majorité des édifices publics de la capitale et la presque totalité des maisons se sont effondrés sous les fortes secousses du séisme.

Plus de 270,000 personnes sont mortes en moins de 36 secondes et les blessés, et ceux qui ont été estropiés par l'effondrement des maisons et des édifices, se comptaient par centaines de milliers.

Aujourd'hui, plus d'un million de nos frères et sÅ"urs dorment à la belle étoile, parmi eux enfants, bébés, femmes enceintes et vieillards, blessés, et amputés qui ont perdu soit un bras, soit une jambe, ou qui encore ont tous les membres de leur corps totalement brisés. Ils sont aujourd'hui parmi les sans-abri qu'on retrouve sous des toits de fortune dans la capitale et ses banlieues, et à Gréssier, à Léogane, à Grand-Goâve, à Petit-Goâve, à Jacmel, recevant très peu de soutien du gouvernement.

Les cris d'alarme des organisations des droits humains contre le traitement inhumain que reçoivent les sans-abri ont laissé insensible M. Préval et ses acolytes.

En fait, les personnes qui sont dans les camps sont sujettes à toutes sortes d'indignités et de privations.

Ces personnes vivent parmi les rats et les insectes, car les camps sont insalubres.

Dans ce genre d'environnement des infections et des épidémies pourraient se répandre rapidement et entraîner des milliers de morts.

Les femmes et les enfants vivent dans la promiscuité et ont peur de se déplacer pour éviter le risque d'être violé ou abusé, parfois même en pleine rue et en plein jour. L'accès aux soins de santé et à l'éducation est très limité et de plus en plus aussi des filles en bas âge tombent enceintes.

Ainsi, si ces camps de concentration des sinistrés sont permis de continuer, ils auront un impact négatif sur plusieurs générations et l'avenir de tout un pays sera hypothéqué.

C'est pourquoi l'action de M. Préval tient du GÉNOCIDE.

Pourtant, tout de suite après le tremblement de terre, plusieurs secteurs, dont MORN fait partie, avaient publié différentes approches très faisables pour le déplacement des sans-abri qui le voulaient, vers les provinces, avec le support du gouvernement.

Nous avons insisté sur l'urgence de déplacer cette population vers des endroits où elle pouvait trouver des abris adéquats et des soins, précisément vers les villes de province, en commençant une décentralisation systématique du pays.

M. Préval avait des centaines de millions de dollars pour le faire.

Mais, il a refusé sciemment et engagea ces fonds dans un plan de construction routière qui devrait, d'après-lui, favoriser la prise du pouvoir par son poulain désigné qui est le patron de la compagnie qui s'occupe de construire ces routes en question.

Ainsi, M. Préval et son gouvernement ont concentré plus de 1.5 million de personnes dans des camps pour des raisons financières et politiques.

C'est un GÉNOCIDE.

Plusieurs hommes de sciences sont d'accord, même sans pouvoir prévoir précisément le jour, que Port-au-Prince allait être frappée encore bientôt d'un autre séisme qui pourrait être d'un niveau plus élevé que celui du 12 janvier.

Est-ce que nous allons attendre que ce GÉNOCIDE se perpétue avant de prendre les mesures pour protéger des milliers de vies?

Non ! Ce serait comme refusé de voir ce qui peut arriver.

Ainsi, nous croyons qu'il y a urgence et que nous devions agir immédiatement.

Nous devons agir avant qu'il soit trop tard.

Ainsi, nous demandons à tout patriote haïtien pour qui la vie de nos frères et sÅ"urs, qui sont abandonnés dans les rues ont de l'importance, de nous accompagner dans cette démarche patriotique.

Grace à l'appui de deux grands cabinets d'avocats aux Etats-Unis et un en Europe, nous nous préparons à appeler M. Préval devant les tribunaux pour GÉNOCIDE et violation massive des droits humains de la population.

Un des cabinets sera en charge de la poursuite pour les violations, un autre poursuivra tous ceux qui ont profité des déboires des sans-abri pour amasser des fortunes.

Le troisième est en charge de porter le procès par devant les tribunaux internationaux.

En plus des peines qui doivent frapper les coupables, une somme de $1.5 milliard est réclamée pour dommage-interets pour les sans-abri.

Cet argent sera utilisé par les organisations de droits humains afin d'aider les sans-abri à s'établir rapidement dans les villes de province pour se protéger contre les intempéries et avoir un nouveau départ et une nouvelle vie. Nous voulons, aussi, nous assurer que les profiteurs rembourseront tout l'argent qu'ils ont amassé sur le dos des victimes, et qu'ils soient poursuivis jusqu'à ce que justice soit rendue.

Nous allons établir ce précédent, afin que ce soit la dernière fois qu'un gouvernement haïtien et ses acolytes abusent la population et s'en tirent sans payer aucun prix.

A bon entendeur, salut

Paul Gustave Magloire

Ancien Ministre de l'Intérieur et des Collectivités Territoriales d'Haïti

Président de Morn Haïti, Inc.

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PAUL G. MAGLOIRE POUR LA DECENTRALISATION D'HAITI

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Morn, September 15 2010, 5:46 PM

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