Honorable Prsident Prval.

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Honorable Président Préval René.

Puisse cette lettre trouver votre famille et votre staff dans un état de santé éblouissante et une généreuse disponibilité malgré la situation générale du pays!
Je m'appelle Jean Cicéron Charlot Charlemagne, sympathisant et partisan acharné de Jésus, le Christ, le Leader Mondial, le Paysan Noir Conservateur de Nazareth en Galilée qui nous a enseigné la Konfraternité comme un moyen de régénération de l'INITE.

«Sa mission est ma mission, Luc(4v18-19)», et c'est le sens de ma mission qui m'incite aujourd'hui à m'adresser directe-ment à vous à propos des problèmes que connaît actuellement notre Patrie.

Je me sens profondément concerné par la situation de votre gouvernement et de mon pays natal, notre pays. J'ai employé l'adjectif possessif «NOTRE», parce que ce sont tous nos Ancêtres qui ont à un certain moment de la durée, versé leur sang pour pénétrer cette terre, arroser les champs de bataille et féconder le sol de cette nation.

Alors, étant fils des masses qui ont fait la Crête-à-Pierrot, Vertières, la Butte Charrier, Bois Cay Man et tant d'autres hauts-lieux où se sont exprimés le courage et la bravoure, je m'estime tout comme vous, rejeton des masses au même titre que tous les autres compatriotes, un propriétaire à part entière d'Haïti. Fort de tous ces titres de gloire, je me permets de vous entretenir à partir d'un bourg lointain (Gros-Morne, Artibonite), d'une société ouverte mais terrorisée par des inconscients.

J'ose ainsi espérer que votre cÅ"ur ne peut que s'ouvrir aux mots qu'avec respect je vous envoie.

Depuis 1804, être Responsable de Gouvernement constitue certes un grand honneur pour vous quand le Sacré, le Dieu, Jéhovah/Yaweh, confie ses serviteurs à la garde de Celui qu'il a choisi.

Ne nous y trompons pas: le Seigneur voit tout, c'est le Vigile par excellence, il regarde agir celui qu'il a choisi.

Et quand ce dernier honore la confiance du Dieu, Jéhovah, Celui-ci lui accorde toutes sortes de bénédictions, parmi lesquelles: la sagesse.

Mais, si celui-ci se met à la poursuite de ses intérêts personnels: la richesse, la luxure, l'envie, la tromperie pour nous aveugler et répéter les gestes des bourreaux de son peuple, le Sacré agira à travers les forces de la nature et à travers son peuple pour renverser l'ordre mauvais des choses.

Nous vivons une époque très dangereuse quoique remplie d'opportunités à saisir.

C'est la Période de l'INITE dans la Konfraternité (Tout ayisien se Konfrè, se Sèvi), de la Réparation Sociale.

Période tout aussi bénéfique pour ceux qui ont été privés de justice et qui espèrent en recevoir à leur tour. L'exercice et la pratique de la justice sont les seules voies d'accès à l'apaisement de la colère des autres.

Comme il ne peut y avoir de justice sans vérité, alors il ne peut y avoir de paix en Haïti sans la justice.

Quoi qu'on puisse penser, Haïti est une nation bénie: la première à avoir sonné le glas de l'esclavage et de l'inhumanité, bref, la première République Noire Indépendante du monde.

Ce qui a toujours fait défaut à ce pays, c'est la production de leaders responsables susceptibles d'y appliquer des valeurs impérissables de justice et d'égalité envers tous les compatriotes.

En agissant comme un véritable leader, et non comme un politicien, Vous et votre gouvernement attireront sur Haïti tout un fleuve de bénédictions.

À ce compte, dans mon humble jugement, je crois comprendre que les objectifs que vous visiez, ne doivent pas vous écarter du processus de régénération de la Société.

C'est un peu dans ce dessein de vous voir réussir que je vous envoie ces quelques mots, comme un simple citoyen s'adressant à son Premier Ministre, l'un des plus grands de la première République noire du monde.

Je vous demande avec respect de vous écarter de ce chemin dans lequel vous vous enfoncez dangereusement.

Mais dans tout cela, quelle est votre stratégie politico-économique pour sortir le pays de ce marasme qui l'affecte depuis trop longtemps?

IL n'y a aucun peuple sur cette terre qui sait vraiment comment s'unir plus que nous, surtout quand notre indépendance nationale est menacée. Nous avons l'habitude de surmonter nos différends, de colmater les brèches qui nous séparent et de voler vers des victoires impérissables.

Il ne faut pas oublier que ce sont nos Konfrères qui rendront cette nation plus grande.

L'INITE dans la Konfraternité (Tout Ayisien se Frè, se Konbit, se Sèvi).

J'apprécie beaucoup le fait que je sois né Haïtien, tout en ayant le privilège non le droit de vivre dans un pays lointain malgré les torts et les fautes qu'on peut reprocher à ce pays. Cependant, ce droit, cette fierté et ce privilège posent sur moi une lourde responsabilité, car je me dois de protéger le meilleur de mon pays, en même temps que de travailler à surmonter les faiblesses susceptibles de causer sa chute.

C'est pourquoi, je pense que la nation dans sa totalité sait qu'elle se trouve à un carrefour décisif de son orientation historique.

Elle doit faire face à la vérité, et rien, ni personne ne peut empêcher la vérité d'entrer dans les oreilles de ceux qui n'y sont pas habitués. Dans cette perspective, vous ne devez pas vous laisser surprendre, ni cacher votre face, ni boucher vos oreilles.

Vous devez prendre les devants, précéder même cette vérité, sinon il sera trop tard pour tout le monde.

Il est évident, que vous et moi sommes esclaves des oppresseurs depuis plus de 200 ans. Ces derniers nous ont traités comme des bêtes de somme, et n'ont aucun égard pour vos droits et les miens.

Souvenons-nous que jadis, ils ont fouetté le dos de nos pères, de nos mères sans aucune pitié, c'est là une vérité éclatante qui devait nous rapprocher.

Car si je vous considère comme mien, c'est qu'il nous appartient de décider de l'avenir de notre nation.

Nous ne pouvons plus attendre que la décision vienne de l'Extérieur qui n'a jamais pris en considération nos besoins de justice et d'équité.

Maintenant, le temps des grandes décisions est arrivé.

Le temps de la justice est devant vous et moi. Nous devons décider si oui ou non nous allons élaborer une nouvelle période de changement dans nos règles de vie, ou si nous allons nous en tenir à notre présente façon de faire qui est totalement démodée.
Le peuple haïtien doit s'affranchir de la pression des injustices séculaires que lui font subir ses hommes politiques.

Prenons une décision pragmatique pour le bénéfice de nos générations présentes et futures.

Ceux qui veulent patauger dans ce marasme, ou qui continuent à occulter la vérité tomberont tôt ou tard de leur propre poids.

Cette lettre que j'estime d'importance est placée devant vous, afin que vous y puisiez la force de prendre les décisions convenables et adaptées aux circonstances présentes.

Nous devons accepter la vérité ou continuer à mentir à l'histoire.

Elle se situe en droite ligne dans la perspective de l'année de grande décision que nous vivons.

En un mot, vous et moi avons à décider au cours de cette année, quelle vérité nous allons promouvoir, quel langage nous devrions entendre, et surtout quel chemin nous devrions suivre : celui de la liberté, de la justice et de l'égalité, ou bien les sentiers battus et dangereusement escarpés des satrapes du passé.

Malgré la richesse de notre expérience historique et les conseils avisés des artisans de 1791 (survivance) 1801 (leadership), 1803 (invasion contre le leadership), 1804 (indépendance politique, d'où nation), 1946, 1957, 1990 à nos jours (problèmes de clans, de religion et de couleur).

IL existe encore dans notre sein, et au cÅ"ur de votre gouvernement des ennemis de la vérité qui continuent à décevoir les espoirs des masses de production en leur racontant des faussetés. Ils rattachent nos erreurs actuelles à l'inconscience de nos prédécesseurs et à l'ambivalen-ce de l'attitude de l'Extérieur.

Honorable.

Je veux que vous sachiez que votre, mon pays natal est dans une pénible condition, et qu'une décision ferme doit être prise, car plus de temps à perdre.

Ne pensez pas que vous aurez le temps, c'était l'erreur des autres avant.

Haïti ne peut plus attendre et voir, car elle est en train de dégringoler, et le futur des générations après nous est en danger par le retour de Rochambeau, l'Occupation politico-économique du voisin (Saint-Domingue) qui se déploie sous nos yeux, appuyé de l'Extérieur, des Insatisfaits, des Mécontents et des Adversaires.

A regarder et accepter plus que cela, peut signifier la fin de votre liberté et de la mienne, comme il était pour ceux de nos devanciers avant 1803, 1915, 1994, 2004, pour ne pas pouvoir arriver à un point d'accord entre une même famille.

A attendre pour la vérité à être accomplie, signifie que vous et moi souffrirons les conséquences de la vérité pour n'avoir pas accepter la vérité: l'Année de Grande Décision, 2011.
Vous et moi savons qu'il y avait des Adversaires dans le passé, le pays a des opposants avec des intérêts personnels d'aujourd'hui. Avec tous les avis qui étaient donnés en 1791, 1801-1803-1804, 1946, 1957, 1990, 2004, aucune décision n'a été prise.

Rappelons de ceux avant vous, leur avidité, leur luxure, leur égoiste, leur ranch, plus près de nous leurs maisons en marbre, les élites d'hier, où sont-ils ?

Exilés ou en prison.

Alors, «Vaut mieux un morceau de pain, l'honneur, l'harmonie, la défense des masses de production dans la tranquillité, qu'un pouvoir piégé, miné et une maison de divisions, d'opportunistes, de querelles, d'hypocrites.»
Nous ne devons pas tarder à prendre une décision, car l'histoire n'attend pas. Elle nous enseigne plutôt que nous devons profiter de toutes les opportunités en esquivant les pièges qui sont toujours présents sur notre chemin.

Bien entendu, cela ne plaira pas aux ennemis traditionnels de la vérité, qui par nature se servent toujours de la fausseté pour manipuler les masses de producion (populaires et classes moyennes).

«Plus d'orgueil, ceci ne fait pas le moine.» Toutefois, parce que j'ai constaté que le pays est en danger, j'ai décidé de vous suggérer en plein milieu de la Mondialisation, Globalisation ou Marché Libre, de passer éventuellement au plan de la Konfraternité (Servir), avant d'aller ailleurs Quémander sans essayer de mieux gérer, contrôle des douanes, la vie chère, propriétés de taxes, et surtout l'UN. etc...

.

Et, une fois pour toutes, «Chantons un nouveau Chant», rappelons-nous qu'Haïti sera toujours la somme de ses masses et de ses élites agitée quand il le faut, mais harmonieuse quand c'est le temps de l'être.

J.C.Charlot Charlemagne.

(Gros-Morne, Artibonite)
konfraternite at aol.com

Charlot Charlemagne, July 10 2010, 1:19 AM

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