Lettre ouverte à Monsieur le président Abdoulaye

< Previous | Home | Next >

Lettre ouverte à Monsieur, le président du Sénégal Abdoulaye Wade.
Excellence, tel fut ma surprise en lisant sur le web un commentaire de l'AFP/ Repris par d'autres agence de presse, radios TV. Etc.
Dans une entrevue que vous aviez accordée dimanche 17 Janvier 2010 à la radio France-Info, vous aviez déclaré vouloir favoriser le « retour » des haïtiens en Afrique, en offrant une terre à ceux et celles dont les ancêtres étaient des esclaves déportés d'Afrique.

« La récurrence des calamités qui tombent sur Haïti m'amène à proposer une solution radicale: [...] créer en Afrique, quelque part, avec des Africains bien entendu, avec l'Union africaine [...] un espace, à déterminer avec des Haïtiens, pour y créer les conditions de retour des Haïtiens », L'Afrique est « la terre natale » des habitants de Haïti, pays fondé par d'anciens esclaves noirs dont certains originaires du Sénégal.
« Notre devoir, c'est de leur reconnaître le droit de revenir sur la terre de leurs ancêtres »,
« Ils n'ont pas choisi d'aller dans cette île et ce ne serait pas la première fois que d'anciens esclaves ou leurs descendants soient ramenés en Afrique.

C'est le cas du Liberia, où ils ont dû s'intégrer à la population locale pour former aujourd'hui la nation libérienne ».

Plus loin dans le Nouvelliste de Port- au - Prince, en date du vendredi 22 Janvier 2010,
"Ce droit au retour se pose avec plus d'acuité que jamais" et "nous devons y faire face par la recherche de réponses concertées et en coopération avec principalement l'Espagne et la France qui ont peuplé l'Ile d'esclaves en provenance d'Afrique".

Le Parlement sénégalais a adopté cette résolution que le président Wade entend présenter au sommet de l'Union africaine prévu à la fin du mois.
Excellence, les mots me manque tellement que je suis avide de me prononcer sur ce sujet, je vais faire preuve de sagacité et de compréhension afin de ne pas me perdre en conjectures.

Même quand la conjoncture actuelle vous donne droit à vous prononcer,
"Ce droit au retour se pose avec plus d'acuité que jamais" et "nous devons y faire face par la recherche de réponses concertées et en coopération avec principalement l'Espagne et la France qui ont peuplé l'Ile d'esclaves en provenance d'Afrique".

Je droit vous dire monsieur, le président, Haïti et son peuple ne doit rien a l'Espagne ni à la France parler ainsi s'est l'assujettissez, l'annihiler voir l'aliéné sur la scène tant nationale qu'internationale.

Et créé de la confusion dans l'esprit du peuple haïtien en général qui psychologiquement est abasourdie par toutes les choses qui leurs arrivent.

D'après moi ceux et celles qui vous accompagne dans cette folle entreprise ne savent pas ce qu'ils font. C'est a n'y rien comprendre, peut être me diriez vous que je n'ai rien compris dans votre esprit, stratagème ou compromission, certes il est vrai que je n'ai rien compris.

Dire que vous alliez demander aux petits fils et arrière petits fils de ces tortionnaires, négriers.

Comment- voulez- vous et comprenez-vous que nous soyons toujours de pères en fils assujettis a ces gens où nantis dont vous faites allusions Colbert, Richelieu et j'en passe, là où ils sont ricanes de nous, s'est dire qu'on est des sous- hommes et qu'il n'y a pas d'autres solutions ou alternative cette formes de résolution ont ne la pas en nous et nous ne la cultivons n'on plus elle n'est pas en nous. Nous sommes des Hommes debout n'on pas a genou voir des résignés non ce n'est pas le trait de caractères des haïtiens s'est dire qu'ont nous connaît très mal. Qu'ont se laisse toujours dominé ne peut-on pas faire quelques choses de nous même, par nous même, et pour nous même?

Dire aussi que vous n'aviez même pas sollicité l'avis des principaux intéresser voir les consulter pour savoir si les avis sont partager ou non est un comble.

J'essai de comprendre votre émotion Mr. Le président et la nôtre aussi, pour ce faire je vais tenter d'essayer de les canaliser
IL se pourrait Excellence, que vous n'êtes pas assez informer de l'histoire des haïtiens en quelques notes je pourrais vous en informer, je souhaiterais ne pas pouvoir me tromper mais avant de vous renseigner un tout petit peu, laisse moi vous demander quelques choses qui me tiens vraiment et sincèrement a coeur!

Je vous demande une chose, une seule, quand vous serez présent auprès de vos pairs au sommet de l'union africaine prévu à la fin du mois. ¨ Demande leurs au nom de ma part Jeudy Roosevelt, de demander pardon à Haïti berceau de la traite négrière'', au peuple haïtien, au monde caribéen et antillais pour le mal que les africains, les arabes et non arabes du continent africain a fait à nos descendants et à nous leurs petits fils et filles.

Comme vous l'aviez si bien souligné Monsieur le président à l' endroit des haïtiens dans votre allocution sur France info.
Ces africains qui n'on pas eut froid aux yeux pour livrer leurs filles, fils, voisins, amis, et ennemis aux colons pour des pacotilles, s'il n'y avait pas ce cercle vicieux, il n'y aurait pas eut d'esclavage.

En ce qui me concerne s'est a ce moment seul, seulement que je me sentirai un vaillant descendant de ces valeureux va - nu - pieds, de ces gueux, de ces bois d'ébènes comme on les appelait jadis.

IL est toujours beau de dire le ou les colons mais vos descendants ou se situe leurs responsabilités. A vous maintenant qui va solliciter, concerter le retour des haïtiens sur la terre de l'Afrique que penser vous gagner, leur estime ou quoi le temps est révolu il faut passer et penser a autres choses.

La terre cette terre des caraïbes, est nôtre, nos ancêtres l'ont conquis par la force de leur bras et ce n'est pas sans raison que Dessalines appelait ses frères les aborigènes. De 1503 à 1804, de 1804 à nos jours.

Nous avions payé pour cette terre non seulement avec nos sangs mais aussi avec notre argent.

Il a fallu plus d'un demie siècle pour finir de payé cette dette infâme pour notre indépendance, cette indépendance qu'on a acquit sur le champ de bataille au prix de notre vie, par la force des armes de nos ancêtres, maintenant vous nous dites de partir, pour laisser notre terre à qui. Est- que vous n'êtes pas entrain de faire sans le savoir, le jeu, la part belle de ces mercantiles qui veulent à tout prix notre terre.

Lisez « Haïti l'île au bâton Reflet de la pensée d'un homme » de Jeudy Roosevelt à la page 102-103. S'il se peu qu'un ou une haïtienne quitte le pays comme on est un peuple de migrant, un peuple voyageur, parce qu'on les retrouve un peu partout à travers le monde, mais la nation haïtienne, en elle-même ne laissera pas la terre de ses ancêtres pour quelques raison que ce soit dans le temps et dans l'espace.

Excellence, je ne voudrais pas mettre en doute votre bonne foi et volonté vu les calamités qui s'abat sur le peuple haïtien quelqu'un épris de justice peu toujours vouloir aider même au-dessus de la capacité de ses moyens.

En mon nom propre et au nom de notre très cher Haïti nous vous remercions du fond du coeur non seulement à vous président Wade, mais aussi a votre vaillant peuple qui vous accompagne dans une pensée pour Haïti, encore une fois mille merci au nom de mon pays.

Excellence, votre humble serviteur vous salue fraternellement aux noms des patriarches qui nous ont donné cette terre, cette terre que plus d'uns convoite?

Sincèrement vôtre!
Jeudy Roosevelt: Auteur,
Autodidacte, libre-penseur.

Dimanche 24 Janvier 2010

Jeudy Roosevelt, January 29 2010, 4:05 PM

Start a NEW topic or,
Jump to previous | Next Topic >

< Previous | Home | Next >