Exclusion de la diaspora haitienne/une abberation!

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Haïti: Plaidoirie pour nos compatriotes de la diaspora

La diaspora haïtienne de par sa contribution financière ou son implication dans certaines organisations régionales de développement du pays, est devenue, depuis plusieurs décennies, une force implacable dans la vie économique d'Haïti. Cette diaspora qui vit dans les grandes villes européennes, caraïbéennes et américaines, augmente quotidiennement en nombre, s'enrichit économiquement et, chaque jour, progresse en expertise et ne manque aucune occasion de formation académique.

Pour une Haïti avec une population de plus de huit millions d'habitants, certains estiment que la diaspora haïtienne compte plus de deux millions d'âmes. Cela sous entend que plus d'un quart de ses fils résident à l'extérieur.

Ce Chiffre fait penser qu'en toute logique, qu'il est impossible à tout gouvernement ou Etat qui veut penser au développement « d'ignorer ou de laisser à l'abandon une tranche de sa population, sous prétexte que ces ressortissants se trouvent loin de la terre natale.

Paradoxalement, cet Etat réclame l'aide, tous les jours, de ces fils qu'il prétend ne pas reconnaître ».

La Constitution haïtienne de 1987 ne reconnaît pas la double nationalité.

"Etre haïtien d'origine et n'avoir jamais renoncé a sa nationalité".

Voila donc les conditions constitutionnelles si on veut toutefois briguer un poste électoral comme député, sénateur ou président de la République.

Donc, si on veut être cohérent et s'acquitter de notre dette envers cette force économique, il s'avère important que les membres de la diaspora comme on le fait dans bon nombre de pays, aient la possibilité de jouir pleinement de leurs droits civils et politiques.

Plus de 20 ans après le vote de la constitution post-Duvalier, la diaspora ne semble toujours avoir que des devoirs: envoyer de l'argent en Haïti, faire pression quand la nation est en danger face aux dictateurs et aux putschistes ou quand l'image des Haïtiens est en jeu, comme dans l'affaire des 4 H. Vingt ans après le vote de la Constitution, les problèmes demeurent entiers quand il s'agit pour la diaspora de partir à la conquête de ses droits.

L'haitiano-américain, l'haitiano-canadien et tous les autres Haïtiens vivant à l'étranger ne jouissent toujours pas du droit à la double nationalité.

Ils ne peuvent ni élire ni être élus. Impossible donc pour eux d'occuper au vue et au su de tous des postes électifs."

«Ayisyen lòt bò dlo yo pa etranje pou ayiti ».

S'ils ne sont pas étranger quand ils doivent apporter leurs contributions économiques, mais politiquement, ils sont plus étrangers que les membres de la communauté internationale.

« Si cette diaspora doit avoir des devoirs, il lui faut aussi des droits reconnus, indiscutables, constitutionnels.

Or vu les circonstances, l'évolution du monde et la mutation de la société haïtienne elle-même, la meilleure façon pour garantir les droits et devoirs de ces deux millions sinon plus, de ces Haïtiens d'origine vivant à l'étranger, est de leur accorder la possibilité d'exercer leurs pleins droits et devoirs dans un cadre non spécifique mais très bien défini, afin d'éviter tous abus. Ce premier geste de reconnaissance nationale est bien évidemment la double nationalité.

Pendant que ce débat sur la double nationalité continue de faire son chemin, les membres de la diaspora, à travers ceux la qui ont gardé encore leur nationalité haïtienne, doit seulement se contenter d'un poste au ministère des Haïtiens Vivant à l'Etranger.

Mais là encore, ce poste n'est pas souvent allé au représentant réel de la diaspora.

Dans presque tous les cas, le choix du ministre pouvant représenter la diaspora se porte toujours sur quelqu'un qui ne connaît pas non seulement les problèmes des immigrants, mais non plus les problèmes d'Haïti. Donc, si jusqu'ici c'est à ce simple poste nominatif que doit se résumer tous les efforts de la diaspora, les communautés haïtiennes de New York, de New Jersey, de Connecticut, de Florida ou de Massachussetts veulent pour ministre des Haïtiens vivant à l'étranger, un représentant réel" se réclamant un activiste politique de la diaspora.

Nombreux sont ceux qui issus de la diaspora, sans formation ou expertise, qui ont réussi a côtoyé les autorités haïtiennes et, du coup, se frayer un chemin a travers le gouvernement.

Ceci expliquerait leur " succès individuel" au détriment du progrès d'une nation.

Ce fait engendre deux phénomènes, l'un aussi insipide que l'autre.

Le premier, un désaveu du champ de savoir et d'expertise de la diaspora, l'autre, sa caractérisation de ressemblance avec le grand mangeur local.

Si un mauvais résultat ou l'implication de certains cadres de la diaspora dans la mauvaise gestion de la chose publique fait encore penser qu'ils ne sont pas capables de donner de bons résultats, il faut aussi avouer que certains dirigeants et politiciens haïtiens veulent garder au loin, a partir des lois de la constitution, les cadres valables de la diaspora.

Si les Haïtiens vivant a l'étranger ne sont pas accusés d'arrogance, centains locaux voient en eux des gens qui ne connaissent pas bien le pays. Continuer >

Toutefois, en dehors des prérogatives constitutionnelles, ces dirigeants locaux sont à court d'arguments quand il faut prouver que leur connaissance du pays nous mène jusqu'a présent a quelque bon port..

Mais dans ce débat, le corps d'évidence est contre des dirigeants locaux.

Qui peut donc nier la discipline, la productivité, le respect des lois et toute la culture du travail qui a fait cette grande fédération des Etats-Unis et de ses habitants! Bien qu'il soit plat de penser que les Haïtiens du terroir ont peur de l'implantation de cette culture en Haïti, jusqu'ici une tentative d'explication alternative reste élusive.

On ne peut pas parler de développement sans parler de ressources humaines et de cadres compétents dans les grandes affaires de l'Etat.

Il est malheureusement établi que Haïti a une carence d'individus formés, capables, ou qui ont démontré leur aptitude par cause.

A l'ère de l'interdépendance où le monde est un seul village, chez nous on prône encore l'exclusion.

La bonne gouvernance ne peut prôner que l'inclusion car c'est l'unique moyen de rassembler, pour le travail, toutes le âmes capables d'une nation.

De contribuables en acteurs politiques

La diaspora est restée longtemps la vache laitière pour la République d'Haïti et pour ses politiciens.

Cependant, la communauté haïtienne de l'étranger n'a jamais reçu les honneurs invoquent par cette vertu.

Il est rare qu'une période électorale se passe sans que la diaspora ne soit visitée par des politiciens en pleine campagne.

Ils arrivent d'ici et de là pour envahir nos foyers de New York de Montréal, de New Jersey de Miami, ou de Massachusetts de Paris, laissant dans leur traîne l'amertume des fausses promesses sur l'établissement de la double nationalité ou de cet appel prochain de la diaspora pour participer aux affaires économiques.

Le tableau politique actuel en dit beaucoup! 1987-2009, les débats autour de la double nationalité n'est même pas à l'ordre du jour au Parlement.

Pour accentuer, le mois d'avril 2007 a apporté le comble.

Le Parlement haïtien parvenait contre toute logique, à écarter une mesure qui faciliterait le retour en Haïti de cadres haïtiens compétents et brandissant des sentiments aussi nationalistes que les dirigeants locaux.

Députés et sénateurs devraient voter un accord de prêt de 10 millions de dollars américains facilitant les cadres de la diaspora à entrer en Haïti pour oeuvrer dans la technologie et la gestion des institutions publiques.

A ce sujet, des parlementaires étaient divisés. Tel fut le théâtre! Un député eut a déclaré " Nou pa pral vote pou kreye travay pou dyaspora".

Nous, Haïtiens de la diaspora, n'avons jamais manqué l'occasion d'être à l'avant garde de la lutte contre les dictatures, les violences et abus des droits humains ou des impositions externes.

Que ce soit contre Jean-Claude Duvalier ou contre Cedras ou contre Aristide récemment, nous étions aux pieds des forts à prouver encore nos prouesses et notre loyauté incontournable envers notre chère patrie.

Selon Abel Decollines, "La diaspora haïtienne participe à la survie de leur pays d'origine, elle injecte, par ses transferts d'argent, la plus importante source de devises dans l'économie nationale.

Elle apporte, sporadiquement, son soutien au processus de «Transition démocratique».

A diverses occasions, elle s'est présentée comme une véritable société civile à l'étranger, alors que celle de l'intérieure ne pouvait pas jouer pleinement son rôle, ce fut le cas entre 1991-1994".

Donc, l'apport politique de la diaspora reste soudé à sa contribution financière. Cette dernière est d'autant plus importante qu'elle jouera le rôle de levier si enfin les Haïtiens de l'étranger veulent s'unir en parti pour réinventer Haïti en prenant ses rênes.

Au cours d'une réunion avec des leaders communautaires et politiciens de l'Etat de New York en décembre 2008, un activiste m'eut a déclaré « Pwofesè yo itilize dyaspora twòp tankou sous ekonomik, piyay la fini ».

Nous allons participer aux élections générales.

Nous aurons le support de toute la diaspora, des Haïtiens en Haïti aussi bien que de ceux de la communauté internationale.

Nous gagnerons aussi les élections.

Et au pouvoir, nous allons faire une différence et changer Haïti.

Qu'en est- il des lois de la Constitution, qui empêchent aux candidats de la diaspora de participer aux élections?

Nous ne voulons pas d'exceptions! Quatre-vingt-sept a fait Malheur.

Il faut le réparer.

Nous voulons des droits égaux car nous sommes Haïtiens.

Nous voulons changer le pays car nos fils et nos filles sont haïtiens.

Nous voulons une constitution qui nous reconnaît ainsi que nos enfants car nous sommes capables comme nous l'avons démontré dans cette grande communauté.

Prof.

Esaü Jean-Baptiste
Masters en Science Politique
Brooklyn College, New York
younalot at yahoo.com
Commentaires (23) Imprimer Envoyer à des amis Discuter

Commentaires utilisateurs

Igor | 16 Juin 2009, 11:49:42 PM

Prof.

Esaü Jean-Baptiste dites à la diaspora de garder leur monnaie dans leur poche pour 3 ans et regarder ce qui se passera en Haiti.C'est à cause de ce diaspora que Haiti est devenue une mendiante! Je m'explique: combien de membre de la famille des diaspos qui obtienne une résidence étrangère/an?Ramasser vos familles et laisser Haiti vivre avec son vrai peuple.

Combien de vous sache l'histoire de cette Nation.

Bandes de "jacquots répète" travaillez là où vous êtes pour le bien-être des peuples avec qui vous vivez pour qu'ils ne soient pas déportés et ne viennent pas détruire la paix en Haiti.Aristide, Préval, Alexis et Latortue sont tous des déportés corrompus jetés dans le sein d'un peuple aussi doux, humble et acceuillant.Hot dog, hamburgers, bouyi vidé sont de votre nature; alors vivez en paix là où vous vous sentez heureux.

Laissez nous faire notre vie.Vos comportements impérialistiques ne nous guarantiront aucun confort.

Votre travail est d'aider les diaspos.

Cest tout

spain to spain | 17 Juin 2009, 04:09:35 AM

le grand voleur et menteur, ,JEAN BERTRAND ARISTIDE, , des son premier mandat en 1990 avait promi a la diaspora de changer cet article de la constitution, quand ces voleurs la pensent qu, ils vont gagner l, aide de la dispora, hatiens miami, new yok, boston,france, espagne, ects, nous allons preparer pour eux une vase fermantee de caca et pipi pour les souhaitent la bienvenue, je m, exccuse

Clement | 17 Juin 2009, 04:16:17 AM

Fre Haitian yo nou pa beswen manke a lot dega pou pou fe vwa nou passe, an nou fe'l ak respe, nou pap chache pwoblem min solution.

an nou pa di vie mot
profese esau fe yon gro point se dwa pa'ou pou dako min se dwa pa yon lot pou'l pa dako
si ou pa dako sa pa vle di ou se ennnemi moune ki dako wa an nou apran'n fe dialog

D.T.P.V | 17 Juin 2009, 06:25:26 AM

Professeur Jn Baptiste,

Merci pour votre article.

Ils sont nombreux ceux et celles du pays qui ont peur du professionalisme et de la compétence de nous autres de la diaspora.

Par contre, il y en a plusieurs qui vivent à l'intérieur du pays qui épousent cette idée.

Qu'ils vivent à l'intérieur ou à l'extérieur du pays. Qu'ils avaient opté pour une autre nationalité, ou non. Ceux et celles qui rejettent la double nationalité le savent très bien. Haiti a besoin de tous ses fils pour sa reconstruction et sa survie.

Ceux qui ont détruit les belles valeurs de notre pays ne sont pas ceux et celles qui avaient opté pour une autre nationalité

Illusion | 17 Juin 2009, 06:31:54 AM

Il n'y aucun pays qui se devéloppe avec sa diaspora.

L'exception est ISRAEL: la raison c'est que la diaspora juive est composée de scientifiques, d'intellectuels (et non de romanciers) et d'investisseurs.

La diaspora haitienne est composée en grande majorité d'ouvriers qui font de "BAD JOBS" à l'étranger.

Ces gens ne peuvent pas revenir travailler dans le pays comme les juifs en Israél. L'argent, qu'ils envoient, arrive en petite coupure et ne peut rien faire pour le pays. Cette somme créée la dépendance et enfonce le pays dans le sous-développment

Leopold | 17 Juin 2009, 06:39:51 AM

Des études effectuées par l'OCDE, la banque mondiale montent très bien que l'argent de la diaspora créé paradoxalement la dépendance dans les pays qui en dépendent.

Cela traduit bien que le développement d'un pays ne provient jamais de l'extérieur mais de l'intérieur.

L'illusion est de croire que cette diaspora majoritairement ouviers dans les entreprises aux USA, Canada, France, etc peut faire quelque chose.

Ces gens ne peuvent pas apporter aucun savoir au pays et d'argent parce qu'ils ne sont pas assez éduqués et pauvres.

Ils peuvent jouer le role de pompier tout simplement

Exemple | 17 Juin 2009, 06:48:57 AM

Prenons l'exemple du cinéma haitien réalisé dans la diaspora haitienne c'est la médiocrité totale.

Paradoxalement ces gens se trouvent dans le plus grand pays du cinéma les USA. Ils n'ont pas la capacité intellectuelle pour profiter du savoir-faire des américains dans ce domaine.

Ils ne sont pas assez éduqués. Le cinéma s'apprend et ne s'improvise pas. Il pensent que le cinéma c'est réaliser une vidéo, mélanger l'anglais et le créole, exposer de belles voitures, exiber les formes des filles.

C'est le bling bling
Quel dommage

granmoun | 17 Juin 2009, 07:21:04 AM

Je suiss d'accord, la grande majorite des haitiens residant aux USA fait des "Bad JObs".

Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Ils sont légions ceux qui sont des universitaires, des professionnels de renom.

N'ayez pas peur messieurs! la diaspora ne vous detronera pas de sitot.

Bandes d'idiot

Leopold | 17 Juin 2009, 09:15:44 AM

A Gramoun
Combien sont-ils dans les universités américaines?

Moi qui a fait des études en Amérique du nord je sais qu'ils ne sont pas nombreux par rapport à la masse des haitiens dans la diaspora.

Beaucoups de ceux qui font des études restent aux USA. En Haiti je constate les haitiens qui reviennent aux pays après leurs études étaient en Europe, en particuleir en France ou au Canada.

Ils refusent de faire le sacrifice ou de prendre le risque de retourner en Haiti sous prétexte d'insécurité.

Puis ils se proclamment nationalistes ils reviennent pour occuper uniquement des fonctions de mimistres et s'en vont avec l'argent du pays sous la protection du titre de citizen.

Comme quoi le citizen est au de la loi en Haiti avec son passeport américain

Pwenfepa | 17 Juin 2009, 10:10:32 AM

A beaucoup d'entre vous qui se plaignent du froid, de la cherte des choses aux market, le la vie de NY ou l'on oblige de travailler un full time et un part time pour joindre les deux bouts, faites donc un petit coup de pied en Haiti et vous verrez vos amis d'enfance qui paraissent assez ages pour etre votre pere et cessez de rechigner et dire des sottises.

En passant c'est une perte de temps de repondre a ce loser qui se fait appeller Illusion ou Igor car c'est un type qui ne vit pas dans la realite et qui merite son pseudo qu'il a d'ailleurs lui-meme choisi en connaissance de cause !

C'est ce meme type qui se fait parfois appeller Neg Port Salut et utilise aussi un autre pseudo.Les gens comme ce type ne travaillent pas et nous tiennent responsable de leur situation precaire, d'ou leur haine de nous autres qui ont eu la chance de fuir l'enfer Haitien

Danou | 17 Juin 2009, 10:24:43 AM

Illusion

"La Diaspora haitienne est composée en
grande majorité d'ouvriers qui font de "BAD JOBS" à l'étranger."

Pas tout à fait d'accord.

Il y a eut un exode de cerveaux sous les Duvaliers, tu ne peux pas nier ce fait. D'excellents étudiants et jeunes professionnels sont partis fuyant la dictature.

Ils sont médecins, professeurs, avocats, agronomes.

Pour faciliter leur intégration, certains ont été obligés de prendre une autre nationalité.

Aujourd'hui Haiti leur refuse toute participation à la vie publique du pays, dont le droit primaire de la citoyenneté qui est le vote. Pour ces raisons plusieurs ont baissé les bras. Redonnons aux fils et filles du pays leurs droits et ils reviendrontà reconstruire notre pays

Danou | 17 Juin 2009, 10:28:13 AM

De toutes façons, le fait de refuser la double citoyenneté est principalement lié à la peur de voir des gens plus qualifiés prendre la job. Bande de jaloux

neg lakay | 17 Juin 2009, 1:01:11 PM

Mwen vle di moun ki ekri atik sa, Bravo.

Malerezman, premye komantè ki soti, se joure.

O wi, Ayiti pa bezwen Diaspora.

Moun ki fè komantè sa, siman li gen omwen yon grenn moun nan peyi etranje ki konn voye kek grenn dola ba li, e li siman pa janm tounen yo pou li di: mesi, mwen pa bezwen.

Blag apa, se pa mod komantè negatif tankou sa nou wè nan blog Le nouvelliste yo, ki pou fè nou sispann reflechi.

Dayè, se bravo pou Le nouvelliste ki pemet Ayisyen aprann reflechi.

Yon you, n ap wè mwens moun k ap joure sou blog sa.
M te kwè deviz nou se: L'union fait la force, soyons unis. Poukisa nou vle chita sou divizyon Diaspora kont moun andedan.

Nou pase nan moun nwa kont moun klè, nou trennen nan Divalyeris kont opozan, nou rive nan Lavalas kont GNB, poukisa nou pa kole sou deviz peyi nou.

Se sou papye selman nou ka tande Ayisyen pedi nasyonalite yo. Ayisyen toujou rete Ayisyen, kel ke swa kote li ye.
Kel ke swa papye li gen nan poch li. Nou wè sa, lè Ayisyen debake aewopô

mic | 17 Juin 2009, 2:58:11 PM

Pourquoi est-ce un problème double nationalité ou pas, est-ce que cela veut pour que la diaspora aide il leur faut la double nationalité c'est stupide, les blancs qui sois-disant aident haiti ont-ils la double nationalité, je n'arrive pas a comprendre cette façon de penser, vous avez changez de nationalité le gourv d'haiti n'a force personne, beaucoup de personnes veulent l'avoir parce qu'elles ont l'intention de devenir ministre et de retourner dans leur faux pays quand les choses tournent mal, moi je ne suis pas d accord avec cette histoire de double nationalité, personnellement cela fait un bout de temps que j'ai laisse le pays je veux y retourner pour partager mes expériences et non l'idée d'aller me penser meilleure que les autres, la place du gouvernement revient a ceux qui habitent haiti, simple is that

clement | 17 Juin 2009, 3:43:24 PM

sa fe'm mal pou'm we kijan nou gen yon peuple qui ap nouri tet li de ignorance, le map li repons swa dizan moune ki al lekol kap pale de "BAD JOB".

Avan Mwen Kontinue kite'm poze nou Yon Kestion.

Mwen ta rinmin niu bonmwen yon Job ki (Bad Job)
Se rezon sa'a ki fe peyi d'ayiti nan eta sa li ye ya, en Haiti depi yon moune pa docte, ingenie, avoka, oubyen yon job pou'l chita deye yon biro, yo rele li Job sale oubien (bad Job)
wi gwen apil ayitien kap viv deyo peyi ya kap travay nan factory, ki kategory moune, moune sa yo ye.
se yon packet malere honet ke peyi d'ayiti pat bayo dwa a L' edikation ki kite peyi ya po ede fanmi yo. min gen yon paket ayitian ki nan universite americaine.

an nou ove brain nou pou nou panse

Clement | 17 Juin 2009, 4:27:39 PM

Igor, Illusion, Leopold, Exemple, Jan nou pale vle fe'm konpran'n ke peyi d'ayiti se mediokrite Selman li produit, paske ayitian kap viv deyo peyi ya, yo pap soti, Jerusalem, yo pa soti Iraq, afganistan, yo pa soti lot kote, yo toute se produit peyi d'ayiti sa vle di nou pa fe yon job nan peyi ya.
Mwen toujou tande yo di nou pa change uo ekip kap gwenyen, min si ekip la ap pedi fok nou change
Mwen konnin li pa facile pou nou akcepte changeman, mi li oblige fet paske mwen te ayiti an fevriye mwen we moune kap ranmasse dlo nan kanivo po fe twalet yo, moune kap viv nan kondizwon esclav pat viv la dan li, domaj mwen paka upload foto yo min image peyi pa bon di tou

Clement | 17 Juin 2009, 4:28:59 PM

Igor, Illusion, Leopold, Exemple.

Mwen kwe fok nou pran konsians nan eta peyi ya ye. Pa dim jan nou pale ya nou fe pati moune ki gen yon gro kay and yon yo gro jeep nan paking nou epi pa gen route pou'n pase. Pa di'm nou fe pati de group moune kap pale edikation, nou pa min'm gen yon bon bibliotek national nan peyi ya.
No wonder why the people living in the diaspora were the primary target for you to kidnap

patt | 17 Juin 2009, 4:42:06 PM

Mwen di nou ke pa koute moun sot ki pa konprann sa ke yap di. Jan Ayiti ta renmen genyen bad job!Podiab!Gade ki valèpawol anpil otou salè minimom nan.Sa vle di ke nou ta renemn gen anpil job pou Ayiti.

Quand on est Haitien, on l'est pour la vie. Un bout de papier ne saurait changer un Haitien.

Un italien peut avoir 2,3 nationalités tout comme un canadien ou un américain.Pourquoi pas un haitien?

C'est une question de droits humains.

Il faut reconnaitre les droits du citoyen haitien d'adopter les nationalités qui lui conviennent tout en restant un bon serviteur de son pays natal.

Lajan ayisyen yo ki nan diaspora bon pou ekonomi peyi a, men yo pa gen dwa ak anyen nan peyi a!Certains haitiens sont vraiment idiots!Nou pa jwenn 2 milya nan menblan an par ane non!Se se pat diaspora, pi fo ayisyen an Ayiti te mouri deja wi!!!!!!!!Resezi nou bann voyou

neg Nodwes | 17 Juin 2009, 6:15:30 PM

Quelle honte pour ces haitiens comme illusion, igor et autres d'opiner ainsi contre leurs propres compatriotes vevant a l'exterieur.

Cela nous montre a quel point s'eleve l'ignorance de notre haine fratri

Danou | 17 Juin 2009, 6:21:59 PM

mic

Il faut comprendre le symbole de la double-nationalité.

Le droit principal de tout citoyen est le droit de vote. Puis, en Haïti, la situation est telle que les haitiens qui n'ont pas la citoyennneté haïtienne sont considérés comme des non-haïtiens et mépris et racisme s'en suivent.

La double-nationalité est un symbole fort d'un pays et de sa capacité d'accueillir des gens d'ailleurs qui peuvent venir aider le pays à se construire.

Comme je l'ai déjà dit dans un autre article, Haïti n'a pas le luxe de mettre de coté sa propre Diaspora et de lui refuser sa participation à la reconstruction

neg Nodwes | 17 Juin 2009, 6:23:39 PM

Di ke ayisyen kap viv lot bo dlo, se move travay yap fe se menm venin, pwazon saa ki meten kote nou ye la. Nap mande ed entenasyonal chak jou. Ant neg endeyo e neg lavil, bouch neg saa yo se latrin

Danou | 17 Juin 2009, 6:31:02 PM

Et à tous ceux qui disent frustrant de voir des gens de la Diaspora venir occuper des postes de ministres ou autres, puis fuir dans un autre pays sous l'égide de leur autre nationalité, et bien Haiti devrait, et je le dit depuis longtemps, avoir des accords internationaux pour des extraditions.

Ça éviterait que bons nombres de voleurs s'enfuisnt comme tous ces voyoux des scandales de Port-de-Paix, St-Marc ou autres.

Et on livrerait enfin à la justice les vaut-riens qui font des problèmes ailleurs et qui viennent salir le nom d'Haïti en s'y cachant

Granmoun | 17 Juin 2009, 8:38:41 PM

Le débat est surtout centre autour la double nationalité.

Vous oubliez ceux qui n ont pas renoncé a leur nationalité.

Donc aux yeux de la constitution de 1987 sont des haitiens.

Vous avez une haine profonde contre ceux qui resident aux USA. Et quand vous voulez prendre du bon temps...direction USA. Quand vos femmes sont enceintes au moment de l accouchement...USA. Quand vos enfants terminent leurs etudes classiques...direction USA. N etes-vous des diasporas en transit.

Tiredunouvelliste, June 17 2009, 10:41 PM

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Tiba, 18-Jun-09 7:56 am

 

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