Bill Clinton au secours d'Haiti/His third term!!!!

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Haïti: Bill Clinton rassure et promet...

Soutien aux efforts gouvernementaux pour l'amélioration des services de base, création d'opportunités d'emplois, encouragement des partenaires à respecter leurs engagements vis-à-vis d'Haïti...sont quelques-unes des actions visées par Bill Clinton, envoyé spécial en Haïti du Secrétaire général des Nations unies, qui n'a pas tari de promesses à l'égard d'Haïti lors d'une conférence conjointe avec Ban Ki-moon.

L'ancien président américain William Jefferson (Bill) Clinton a accepté officiellement, le 15 juin, son poste d'émissaire spécial des Nations unies pour Haïti proposé, il y a un mois, par le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.

Bill Clinton, qui se propose de visiter Haïti plusieurs fois dans l'année, s'est donné comme priorité: le « soutien aux efforts du gouvernement d'Haïti pour générer de nouveaux emplois et améliorer les services de base ».

Bill Clinton a rejeté l'idée selon laquelle, à travers sa nomination, la communauté internationale souhaite prendre le contrôle d'Haïti. Son emploi pour lequel il perçoit un salaire symbolique d'un dollar américain l'an, ne participe pas d'un plan de l'international visant à prendre le contrôle d'Haïti. « Ce que je veux faire est d'aider les Haitiens à prendre leurs destinés, c'est également le voeu du Secrétaire général», a-t-il ajouté.

L'ancien président démocrate des Etats-Unis compte aussi aider Haïti à mieux se reconstruire après les ouragans de 2008, à se préparer aux futures saisons d'orages tropicaux et à promouvoir le relèvement économique et le développement de l'énergie propre.

D'autres projets sont inscrits dans l'agenda du 42e président américain qui se propose d'encourager le secteur privé à investir en Haïti et d'inciter les philanthropes, les organisations non gouvernementales (ONG) et la société civile à fournir à cet effet des ressources supplémentaires.

Il dit aussi vouloir encourager tous les partenaires d'Haïti à « respecter leurs engagements et à adapter leur assistance aux priorités du pays ».

« Haïti est à la croisée des chemins.

Il existe une fenêtre d'opportunités pour le développement économique, la démocratie et une stabilité durables, mais celle-ci est limitée », a reconnu Ban Ki-moon lors d'une conférence conjointe organisée lundi avec son envoyé spécial en Haïti, l'ancien président William Jefferson Clinton.

« Nous devons agir rapidement.

C'est pourquoi j'ai demandé au président Clinton de galvaniser un soutien international au plan de relèvement du gouvernement haïtien », a-t-il ajouté.

Désigné, le 19 mai 2009, émissaire de l'Onu pour Haïti, Bill Clinton, 63 ans, a déjà servi les Nations Unies en tant qu'envoyé spécial du Secrétaire général Kofi Annan, en 2004, pour le relèvement, après le tsunami, des pays frappés du Sud-Est asiatique.

A l'instar de Fidel Castro, ancien président de Cuba, certains parlementaires haïtiens ont déjà exprimé leur méfiance vis-à-vis de cette nomination.

Si, pour certains, cette nomination servira davantage à la carrière politique de Bill Clinton qui voudrait plutôt rebondir sur la scène internationale, pour d'autres, par celle-ci, Ban Ki-Moon veut « s'assurer de sa réélection à la tête des Nations unis».

Mais, selon Michel Forst, expert indépendant des Nations unies, Bill Clinton, c'est quelqu'un qui a un statut international.

« Il sait parler à la fois aux États et au secteur privé.

Il faut aller chercher du financement pour des projets destinés à la population et faire revenir les investisseurs en Haïti, explique-t-il. Par son charisme et son carnet d'adresses, Bill Clinton a la possibilité d'accomplir beaucoup de choses

Tiredunouvelliste, June 16 2009, 10:16 PM

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