Haiti's Businesses won't pay 200 gourdes 5dollars

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Haiti's parliament, after much deliberation, voted into law to raise Haiti's minimum wage from 70gds to 200 gourdes.

That's approximately from the $1.75 (coup d'etat reduction) to $5.00 US, The Nouvelliste article below (in French) indicates that Haiti's Oligarchy say they won't pay it. The are urging the Preval government not to publish to law in the Monitor as required by law and therefore prevent its effectiveness.

If the executive can legally not do what's necessary to recognize the legislative role of the Haitian Parliament, then what's the purpose of having a Haitian parliament or a Haitian Constitution?

Where are the union lawyers here?

Something equivalent to an injunction ought to be filed on behalf of Haiti's workers for specific performance immediately.

Watching the spectacle, one wonders about the notion of "democratic governance" and why when its a law that favors the majority in Haiti, the Haitian Oligarchy and morally repugnant elite gets to summarily block it and ignore the Haitian Legislature?

Prime Minister Pierre Louis, President Preval.

the people of Haiti, at home and abroad, await the publishing of this law forthwith.

lenouvelliste.com/article.php?PubI...
Haïti: L'ADIH rejette le salaire minimum
Huit jours après le vote de la loi fixant le salaire minimum à 200 gourdes, les membres de l'Association des industries d'Haïti (ADIH) exhortent l'Exécutif à ne pas promulguer cette loi au Journal Officiel, Le Moniteur, arguant que cette loi apportera plus de mal que de bien au pays. Cinquante pour cent (50%) des 25 000 emplois existant actuellement dans le secteur des exportations de produits d'assemblage, en particulier du textile, seront supprimés en Haïti si l'Exécutif promulgue la loi établissant le salaire minimum à 200 gourdes dans les termes que le Parlement l'a votée, fait savoir l'Association des industries d'Haïti (ADIH), lors d'une conférence de presse tenue ce mercredi 13 mai 2009. Le secteur du textile ne sera pas le seul à être paralysé par cette loi. Les membres de l'ADIH indiquent que d'autres secteurs industriels et de services du marché local connaîtront également le même sort que celui du textile.

L'ADIH semble vouloir mettre tout son poids dans la balance pour empêcher la promulgation de la loi sur le salaire minimum qui, selon elle, affaiblit l'économie du pays au lieu de la renforcer.

Elle dit s'engager à rencontrer l'Exécutif et les membres du Parlement, sans délai, pour porter ces autorités à mesurer les conséquences du maintien de la loi dans les termes que les deux branches du Parlement l'ont votée.Pour l'ADIH, la promulgation de cette loi par l'Exécutif signifie purement et simplement le rejet et la mort de la loi Hope II dont Haïti est la seule bénéficiaire et qui a pu être obtenue grâce aux efforts conjoints de l'ancien gouvernement d'Alexis, du secteur privé et de quelques officiels américains.

L'ADIH rappelle que le Premier ministre Michèle Duvivier Pierre-Louis évoquait, lors de son voyage aux Etats-Unis en avril dernier, l'ambition de son gouvernement de créer 200 000 emplois dans le secteur textile dans le cadre de la loi Hope II. Le président de l'ADIH, Georges Sassine, dit être convaincu que la promulgation de cette loi engloutira les attentes annoncées en grande pompe par le chef du gouvernement.

Telle qu'élaborée, l'application de la loi sur le salaire minimum ne peut, selon les remarques de l'ADIH, qu'inciter plus de chômage et augmenter le coût de la vie. Comme une entrave aux entreprises, les membres de l'Association des industries d'Haïti font remarquer que cette loi va provoquer la fermeture de plusieurs entreprises dans la conjoncture économique mondiale actuelle déjà précaire.

L'ADIH dit opter de préférence pour l'ajustement d'un salaire minimum approprié et progressif.

Ce qui, selon ses membres, permet, d'une part, l'amélioration des conditions de vie de tous les travailleurs et de leur pouvoir d'achat et, d'autre part, facilite la croissance économique ainsi que la création d'emplois.S'ils sont contre les 200 gourdes votées par le Parlement, Clifford Apaid, membre du Conseil exécutif de l'ADIH, ne veut pas parler de chiffres.

« Nous ne parlons pas de chiffres aujourd'hui. On veut seulement rouvrir les débats pour éviter le pire au pays », déclare-t-il. Dans un ton plutôt conciliant, Georges Sassine invite les travailleurs à comprendre ce qui se passe et à aider à trouver un compromis qui facilitera les efforts de développement du pays et l'amélioration progressive des conditions de vie de tous les ouvriers.

Carlin MICHEL
michelcarlin at yahoo.fr
Gilbert Durand, ingénieur industriel membre de l'ADIH

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Clifford Apaid, membre du Conseil exécutif de l'ADIH

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Philippe Mathon, membre de l'ADIH

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Noma Powell, une des vice-présidents de l'ADIH

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Haiti Economic News, May 19 2009, 3:48 PM

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