quelques styles de musiques que vous devez savoir

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Quelque Styles de musiques vous devez savoir

Est un rythme guerrier, il
rythmait les attaques de plantations, mais aussi une danse incantatrice.

symbolise la lutte en amour.

C'est un rythme lent qui exprime avant tout une certaine douleur morale, une idée de tristesse.

Le « kaladja » a été lui aussi consaçré par un chant très ancien et très connu.

Il s'agit de:Kaladja Vivilo Vivilo o wayayay o.

Après, nous trouvons le Padjanbel, ou Grandjanbel ou encore Gwadjanbel.

C'est un rythme très peu connu et souvent confondu avec le Maziouka martiniquais par les profanes.

Il exprime lui aussi de la joie et un certain désir de liberté, d'évasion.

Quellequefois même il peut retracer un événement heureux ou malheureux mais en tout cas surprenant.

C'est un peu ce que traduit la chanson que voici:

Joulajoula, manman té ekspozéla Man Fewnan vin é gran wôb a h la I

mété kohié gren dow ay la, Sé dan lè moman i aliansey é papan mwen»
Dé ladé ladé la la (bis)

(Le jour où ma mère fut exposée sur son lit de mort
Madame Fernand est arrivée, habillée de sa robe
large et de son collier aux grains d'or.
C'est à ce moment, qu'elle s'est fiancée à mon père

Pour ce qui est de l'origine du mot, nos recherches nous ont permis de découvrir le padjanbel » d'abord, est le nom d'un grand tambour africain trouvé en Guinée. Ce tambour a très probablement donné son nom, tel que ce fut le cas pour « bamboula > que nous avons déjà étudié, à une assemblée dansante des esclaves.

Jules Ballet et Robert Germain nous renseignent à ce sujet.

Le premier dans son livre intitulé

La Guadeloupe (1) déjà cité, nous dit au tome 5, dans un passage où il traite de la danse des esclaves que:
«Lorsqu'ils donnent une grande fête, l'assemblée est un Guiambel» Le second, dans le lexique de sa Grammaire créole, (17 écrit:
«Giam bel ou gimbel, Assemblée dansante de noirs.

Cette danse se distingue de la calenda et du bamboula»

Mais comment est-on passé de «Guiambel» àopagjanbel» ou «granjanbel»?

Il suffit pour le savoir, de décomposer ces deux termes.

Ce qui donnerait pour le premier ttpa» (pas de danse) et «dj an-bel ».

Ainsi donc, ttpadjanbel » représenterait les pas de danse exécutés lors de l'assemblée dansante

Pour le second, on aurait «grand» suivi de ttdjanbel », donc grande assemblée dansante.

C'est d'ailleurs cette même décomposition qu'on trouve dans les Oeuvres Créoles de Paul Bau-dot, cité par Jules

Ballet dans La Guadeloupe (2).

Et là, il s'agit bien du rythme et non de l'assemblée, étant donné qu'il sera question en même temps de «kaladja », autre rythme que nous allons étudier dans un instant.

Nous lisons donc:
«Dans grand guimbel ou té qua raidit jambe Ha fouin que, ou té qua kalagia michant» (Au rythme

dans l'expression: «Bôdé déchiré» étudiée plus haut. Il exprime l'idée ou mieux l'image suivante:
Les convives sont si excités et on un entrain si vif qu'on a à tout moment l'impression que vêtements, instruments ou même le corps vont céder, vont être amenés à éclater.

Le « toumblak chiré» a une particularité très peu connue mais pourtant d'une beauté musicale sans conteste.

En effet, souvent on fait démarrer un a' toumblak chiré» par un 't kaladja Celui-ci étant, comme nous le verrons plus tard, un rythme assez lent, le contraste créé par le passage du premier rythme au second, est très agréable et donne à l'ambiance une dimension beaucoup plus entrainante.

Précisons tout de même que le

Il s'agit de «Dédé a délala, an rivé an toumblak chir

Le Graj accompagne les travaux de production agricole (ex: le grage manioc, le jardin, la cueillette

Comme le Kaladjya, reprend le thème de l'amour, la danse du ventre, la danse de la fertilité, de la terre.

A partir de notre enquête personnelle nous pouvons dire que le Toumblak est un rythme qui exprime en général de la joie et de l'amour, et qui se danse notamment avec le ventre qu'on fait bouger de multi¬ples façons. Ecoutons ce que Francisque Hilaire nous en dit dans la revue Parallèle N0 6.«Danse d'esclaves surie thème de l'amour, ils ne la dansaient que lorsqu'ils étaient entre eux. Devant les tambours qui utilisaient des rythmes proches de la Kaleinda, les danseurs viennent seuls, une fille, ensuite un garçon et ainsi de suite, exécutant des figures ».

Manman o manman, kchenbé mwen an kay mô.

(O mère, retiens-moi, je m'en vais mourir) est le chant de «Toumblak" qui vous met le plus hors de vous-même et ne vous permet de reprendre haleine qu'à la fin toujours longue à venir du «mÃ"so ».

Il existe une variante de ce rythme, appelée: TOUMBLAK CHIRE ", à cause de sa rapidité encore plus grande que celle du simple « toumblak.

Signalons qu'ici le mot «curé" a le même sens que kaladja guadeloupéen n'a absolument rien à voir avec le
kaladja »martiniquais qui lui est une danse de lutte

Le Menndé serait le dernier rythme arrivé au pays avec la venue des congos sous contrat après l'abolition.

Il symbolise le carnaval, la fête collective.

C'est un rythme lui aussi très peu connu et qui représente pourtant un intérêt particulier du fait de sa ressem¬blance quasi totale avec un rythme africain du même nom existant encore en Sierra Léone (Afrique).

En effet, en écoutant au Musée de l'Homme le disque «Di 71-9-6 B » intitulé Music of the Mende of Sierra Léone» (Musique Mende de Sierra Léone) nous nous sommes aperçu que l'un des rythmes de cette musique était le même à un ou deux sons près que celui du «mendé» de la Guadeloupe.

En plus l'idée d'évasion collective qui caractérise le menndé" guadeloupéen et qui a fait de lui un rythme de carnaval est retrouvé également dans le

A ce jour, nous n'en connaissons que trois (le Menndé même, musique à mass à Kongo et un dérivé du Mass à Saint-Jean).

Ce rythme, au dire de Monsieur Henri Delos, se jouait avec des baguettes.

Est la "valse créole" pour charmer et singer le blanc.

Là aussi les profanes ont tendance à l'assimiler à la valse d'origine européenne.

Dans le numéro 14 de la revue Parallèle, Anca Bertrand nous dit que:«C'est un rythme lent, empreint de grâce et de danse (sic) avec un foulard» Suivant le témoignage de certains vieux de la cam¬pagne, c'est un rythme qui a été créé à partir de l'une des différentes phases de travail du manioc.

Il reproduit le mouvement rotatoire qu'accomplit l'un des participants appelé t

Ce serait donc un rythme de travail tout comme le «graj n. Quel chant de t woulé » pouvons-nous citer?

Beau¬coup considèrent comme tel: Jennès, Manten, pôté duo. Pôté duo pou lavé «grain
(Jeunesse du Lamentin, apportez de l'eau pour net¬toyer la rape à grager)
Dans son 33 tours intitulé Folklore hors série, le Cer¬cle Culturel Ansois et Vélo, l'interprètent en

Le rythme Mayolé
Lucien Peytraud nous en parle implicitement dans L'esclavage aux Antilles Françaises avant 1789 (1).

Le passage que voici se trouve au chapitre IV où il est question des amusements des esclaves.

«Citons encore la lutte parmi leurs amusements favoris.

Ils feignaient des combats et prenaient diffé¬rentes attitudes de vainqueurs et de vaincus.

Ils fai¬saient en particulier preuve d'une adresse remarqua¬ble dans les jeux de bâton et l'on en voyait se porter des coups pendant un quart d'heure sans pouvoir se toucher.

Cet exercice était désigné sous le nom de Jean Coulibé à la Martinique n.
Mais c'est Anca Bertrand qui nous offre une des¬cription beaucoup plus complète de cette lutte dan¬sée, dans la Revue Parallèle n0 15:
«Le jeu des mayoleurs est un duel aux bâtons sous forme de danse.

Les joueurs font une ronde autour des bâtons déposés à terre, devant les tambours et le choeur des chanteurs, saluent les tambours, prennent ensuite les bâtons et attaquent exactement à la manière des escrimeurs.

Le jeu est brutal mais ne manque pas de grâce. L'adresse des joueurs consiste à enlever d'un coup de bâton le chapeau de l'adver¬saire ».

Cette danse se pratique surtout dans la région de la Grande-Terre.

Le chant suivi d'une traduction, que nous livre le même auteur à la même page, en témoigne:

Sobo et Takouta deux autre rythmes

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Huggues Sanon, March 13 2009, 3:16 AM

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