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M. Richard,

Haiti n'est pas le seul pays de ces dernières décennies qui a fait face au problème de la double nationalité.

Depuis la chute de l'Union Soviétique, plusieurs pays ayant reconnu la capacité humaine et économique de leurs diasporas ont révisé leurs lois pour accepter la double nationalité afin d'attirer plus d'investissements directs de leurs expatriés.

En effet, jusqu'en 2008 plus de Quatre-vingt-dix (90) pays ont adopté la double nationalité.

Ces pays sont de l'Europe, de l'Amérique Latine, de L'Amérique du Nord, tels le Canada, le Mexique et de la Caraïbe. Il n'y a pas eu des effets antagoniques sur la cohésion nationale ou sur la sécurité nationale.

Au contraire, ces pays ont prospéré économiquement et ont établi des relations plus fermes et plus étroites avec leur diaspora.

Haiti ne doit pas être l'exception à cette règle moderne d'inclusion et le temps est venu pour Haiti d'accueillir sa diaspora au sein de sa famille.

Haiti est un pays spécial et unique dans l'histoire de l'humanité, un pays qui ouvrit les yeux de l'histoire au mal de l'esclavage et qui enseigna au monde entier une leçon perdurable de liberté.

Nos ancêtres ne se battirent pas pour leur seule liberté, ils se battirent pour la liberté et l'âme de l'humanité.

Leur quête de liberté a servi de symbole pour les millions d'esclaves du monde entier qui ont été maintenus en captivité et dépourvus de leur dignité humaine.

Ces guerriers que furent nos ancêtres, se servirent de leur sang comme encre pour écrire sur le parchemin de l'histoire un nouveau chapitre de l'aventure humaine et créèrent une nouvelle nation avec la devise « l'Union Fait la Force.

Cette nouvelle nation à été conçue dans l'égalité, la liberté, et la fraternité et nous ne pouvons trahir ces idéaux car ils sont les droits de naissance de notre nation.

Mais, plus deux cents (200) années après son Independence, pourtant, Haiti n'a pas vécu à la hauteur de son crédo. La devise « l'Union Fait la Force n'est plus comme avant, un idéal caressé.

La division et l'exclusion sont devenues les normes qui ont amené Haiti sur ses genoux, contraignant une majorité de ses enfants à vivre au seuil de la pauvreté absolue, de l'illettrisme, du chômage et de l'insécurité, brisant ainsi l'espérance et les aspirations de plusieurs générations.

En effet, beaucoup d'Haitiens ont laissé leur pays à la recherche d'une vie meilleure et ont pris une autre nationalité pour aider leur familles en Haiti.

Selon un récent rapport de la Banque Mondiale, quatre-vingt-trois pour cent (83%) des professionnels haitiens résident en dehors du pays.

L'on doit se demander comment un pays dépourvu de ses meilleurs et de ses plus brillants enfants puisse prospérer. Nous savons tous qu'il ne peut pas. Alors n'est-il pas temps de cesser cette politique de division, de jeter un regard au delà de nos intérêts personnels, d'être illuminé et progressistes, d'être inclusifs à la fois dans nos actes comme dans nos attitudes?

Oui nous pouvons.

En dépit des provisions d'exclusion de la Constitution, la diaspora haitienne demeure active et engagée dans les affaires du pays. Elle est le moteur de l'économie haitienne avec un milliards et soixante cinq millions de dollars qu'elle y injecte annuellement.

Cette somme représente le double du budget national, et trente pour cent du revenu brut des produits domestiques.

Elle représente aussi le double de l'aide étrangère dont bénéficie le pays. De plus, au cours des années antérieures, la diaspora haitienne a constitué 95% des touristes qui visitent le pays.

La diaspora a également établi des centaines d'organisations régionales à l'intérieur de leur pays d'accueil devant ériger des écoles, des cliniques médicales et des logements dans différentes régions d'Haiti.

Les haitiens de Miami ont même crées leur propre « Little Haiti afin de conserver leur culture et leurs traditions.

En solidarité avec les haitiens de la mère patrie, la diaspora n'a jamais cessé de protester ouvertement contre le mauvais traitement des réfugiés haitiens ou contre la politique malencontreuse des gouvernements étrangers envers Haiti.

L'amour et le patriotisme de la diaspora haitienne envers leur pays sont indubitables.

En vue de rectifier ces effets nocifs, il est nécessaire d'amender la Constitution Haitienne de 1987 pour le développent du pays et pour restaurer les droits de tous les Haitiens, y compris, la diaspora haitiene, en fin de participer à la vie politique du pays et d'occuper tous les fonctions du gouvernement, sans exceptions.

Nous souhaitons que la FUSION va mettre les intérêts du peuple au-dessus de leur propre agenda politique et soutenir pleinement l'intégration de la diaspora haitienne sans réserve ou exceptions.

Jean-Michel Voltaire est un avocat avec le Department de la Justice des États-Unis, et les opinions exprimées ici sont les siennes, et non pas du government American.

Jean-michel Voltaire, January 28 2009, 8:23 AM

Topic: quelques questions aux responsables De FUSION

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Jean-michel Voltaire, 28-Jan-09 8:23 am
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Antonio Pinchinat, 28-Jan-09 8:26 am
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Tiba, 28-Jan-09 9:48 am
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Linda, 28-Jan-09 11:34 am
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Tiba, 28-Jan-09 11:41 am

 

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